Quand internet veut notre peau (d’orange)

Qui n’a jamais culpabilisé en voyant des avant/après dans son flux Instagram, Twitter ou Facebook ?

Qu’on soit abonnée ou non, on voit ces trucs fleurir et on a juste la haine. Alors, on engouffre sa main dans un paquet de chips en se disant, « ouais moi aussi je peux devenir comme ça, j’ai un patrimoine génétique qui déchire, il suffit que je fasse 13 abdos pour que je devienne comme ça » Mais non… Ce n’est pas si simple…

Alors, on réfléchit, est-ce qu’internet n’est pas là pour nous faire bouger notre petit boule ?

Partout, on voit fleurir des techniques, des challenge, moi même j’ai succombé à l’un d’eux mais la pratique sportive a changé.

Je m’explique !

– On avait honte de nos joggings de sport, on sortait courir mais en ayant un peu honte.

– Aller à la salle de sport, c’était pour les mecs sans cerveau

– On se sentait seul

– On laissait notre téléphone au vestiaire

– On se photographie en tenue de sport

– On se photographie à la salle de sport

– On partage nos statistiques sur TOUS nos réseaux sociaux

– On se fait des avants/après pour que nos followers nous encouragent (enfin j’imagine même si on sait que c’est juste pour nous la raconter en « ouais t’as vu, je fais du sport »)

Avant de me prendre plein de réflexions dans la tête, sachez que je suis la première à le faire, je ne juge pas (quoique…) je constate juste que nous sommes de gros (anciens gros depuis le sport) égocentriques.

L’usage du sport s’est transformé, avant on suait pour soi, maintenant, on sue pour prouver qu’on a de la volonté, que nous aussi on fait du sport.

En même temps, cette nouvelle manie fait un joli écho à notre habitude de photographier tout ce qu’on mange…  En revanche, là il y a deux écoles, ceux qui assument leurs burgers et ceux qui tentent de nous faire croire qu’ils ne mangent que des graines à leur repas (on ne vous croit pas !)

Cette manie de tout partager peut agacer, c’est certain. Néanmoins, si je suis la première à critiquer, je pense également que les réseaux sociaux sont de très bons coachs. En effet, voir les gens motivés, ne rien lâcher, ça motive à bouger nos fesses du canapé et d’enfiler nos baskets.

Alors, oui, internet c’est le mal parfois mais il faut aussi voir le verre à moitié plein. Je dois vous confesser si je ne passais pas 18h par jour, sur le web, je n’aurais jamais intensifié mes activités sportives et c’est grâce à Google que je vois mon corps changer donc merci ! Et je suis convaincue de ne pas être la seule…